La souillure est un phénomène omniprésent dans les témoignages que nous a laissés la Grèce antique. Pourtant, jusqu’à la parution de Miasma en 1983, sa signification et ses manifestations n’avaient pas encore fait l’objet d’une étude synthétique. Quels mots désignent la souillure ? Quel est son impact réel dans les sources où elle se trouve évoquée ? Quelles sont ses implications dans la vie religieuse, communautaire, personnelle, sexuelle ? Comment la comprendre dans la lecture de l’épigraphie religieuse ? A-t-elle servi de support à des doctrines philosophiques ou religieuses – et si oui, comment ? De façon générale, comment se servir des apports des sciences sociales pour l’analyser dans le contexte de la Grèce archaïque et classique ? Telles sont plusieurs des questions que Robert Parker a soulevées tout au long de ce livre devenu un classique, et dont voici la première traduction française.