Tout homme est mû par un fort instinct : celui qui le pousse à appartenir à de petits groupes délimités par des objectifs clairs et une compréhension mutuelle, autrement dit, des tribus. Et à se sentir responsable de leurs membres. Ce livre parle de ce sentiment, et pourquoi il est aujourd’hui si rare, si précieux dans la société moderne, comment son absence nous a tous affectés. Il parle de ce qu’on peut apprendre de sociétés tribales quant à la loyauté, au sentiment d’appartenance et à l’éternelle quête de sens de l’humanité. Au fait que, pour beaucoup de gens, la guerre est plus rassurante que la paix, que les difficultés peuvent être une véritable bénédiction, et que l’on se souvient avec davantage de tendresse de catastrophes que de vacances sous les Tropiques. L’être humain n’a pas peur des moments difficiles, en fait, ils lui permettent de prospérer. Ce qu’il redoute, c’est le sentiment d’être superflu. La société moderne maîtrise à la perfection l’art de donner aux gens l’impression qu’ils ne servent à rien. Il est temps que ça cesse.