Par la transmission du « magnétisme animal » à ses patients, le médecin Franz Anton Mesmer (1734-1815) crut avoir révolutionné l’art de guérir. L’influence de ses théories s’étendit rapidement à toute l’Europe. Bientôt, le débat déborde le cadre de la médecine pour s’élargir à la littérature et à la philosophie. Les contributions du présent volume confrontent l’influence du mesmérisme subie par des auteurs français à celle exercée sur des auteurs allemands. Cette comparaison permet de constater l’unité du courant mesmériste dans les diverses littératures européennes du xixème siècle mais témoigne aussi des spécificités nationales dans sa réception. La question de l’héritage légué par Mesmer à l’époque actuelle est évoquée en guise de conclusion.