Louise à treize ans. C’est une petite fille comme les autres, aussi tendre, aussi romantique que les autres. Un peu plus libre peut-être. Elle est heureuse, cette petite campagnarde du milieu du XIXe siècle. Elle s’amuse, elle grimpe aux arbres, siffle comme un merle, recueille les animaux. Elle écrit des poèmes qu’elle envoie à Victor Hugo, son grand homme. Elle éconduit deux prétendants ridicules. Elle sera beaucoup plus libre. Institutrice d’avant-garde, militante passionnée, c’est tout naturellement qu’elle se retrouvera aux barricades du rêve pendant la Commune en 1871. L’échec, les procès, dix ans de bagne n’auront pas raison d’elle.