Marcel Proust, connu pour la générosité de ses pourboires, interpella un jour le concierge de l’Hôtel Ritz : « — Auriez-vous cinquante francs à me prêter ? — Naturellement, Monsieur. — Eh bien, gardez-les ! C’était pour vous... » Avoir « pognon sur rue » ne signifie pas nécessairement jeter l’argent par les fenêtres. De l’intérêt des prêts sans intérêts à l’art de ne pas faire de cadeaux, Balzac, Baudelaire, Allais, Sacha Guitry, G.-B. Shaw, mais aussi Francis Blanche, Raymond Devos, Jacques Martin, montrent ici que la fortune sourit aux gens d’esprit. Des centaines d’anecdotes piquantes, du rire plein les poches...