Pendant vingt cinq ans, Villiers de l’Isle-Adam poursuivit un rêve sans parvenir à l’incarner dans la réalité. Il rechercha en vain la fortune et sa gloire resta secrète. Pour Verlaine, il fut "poète maudit" ; pour Mallarmé, la langue de Villiers était celle "vraiment d’un Dieu partout". C’est l’actualité de Villiers revendiqué à la fois par la tradition universitaire, les amateurs de fantastique et d’insolite, et les protestataires de tous bords, que Jean-Paul Gourevitch souligne.