Hefnaoui le Magnifique a pour maîtresse Tafida, amenée le jour de son mariage par sa femme Hafiza. Tafida qui voit Hefnaoui se détourner d’elle et veut quand même rester chez lui, décide de le marier à Zakeya, la fille de son mari, le vieux porteur d’eau, mort à la Mecque. D’une cachette, elle montre Zakeya à Hefnaoui quand elle danse pour Hafiza et le rend amoureux fou. Hafiza meurt. Hefnaoui épouse Zakeya qui lui donne un fils ; tout cela au désespoir de sa cousine Moufida. Pour suivre la mode, ils partent pour la plage de Ras-el-Bahr. Là , Moustapha, le joueur de « oud », suit souvent Zakeya qui n’ose plus sortir, et vient même roder autour de la case. Hefnaoui a vieilli ; un ami le prévient. Un jour il surprend Moustapha, se bat avec lui et sort vainqueur ; l’autre part en lançant perfidement une phrase très compromettante pour Zakeya. Hefnaoui en a une attaque qui le laisse paralysé. Il meurt peu après. Zakeya a un autre fils. Le village entier lui est hostile. Elle trouve un matin ses deux fils assassinés, et quand elle sort en criant à l’aide, Moustapha l’accuse publiquement et tout le monde le croit. Zakeya ne sortira de prison que pour bonne conduite et on apprendra que c’est Moufida, devenue folle, qui a tué les deux garçons. Ce livre est très religieux. C’est un tableau des mœurs et de la vie d’un égyptien aisé d’autrefois.