L’inflation nous concerne tous et tous nous créons l’inflation. Elle provient moins de la carence des politiciens, de la course aux profits, de la course aux salaires dénoncées par les uns ou par les autres que du prix de la réalisation de nos désirs, du prix de la qualité de la vie : lutte contre la pollution, amélioration des équipements collectifs (transports en commun, enseignement, téléphone, etc.). La demande est forte, il faut y céder ; or les impôts sont impopulaires. On en fera payer à qui ne veut pas dire son nom : l’inflation. Le phénomène n’est donc plus conjoncturel mais structurel. C’est pourquoi les recettes classiques contre la hausse des prix sont inopérantes. Dévaluation, réévaluation enregistrent les conséquences des phénomènes sans en supprimer les causes. Nous sommes désormais dans une société d’inflation. Comment s’en accommoder ?