Par l'importance de ses effectifs et la force de son organisation, la social-démocratie allemande constituait dans l'Allemagne de Guillaume II une véritable contre-société. Les études réunies et présentées ici par Joseph Rovan éclairent en une approche pluridisciplinaire quelques aspects particulièrement significatifs de ce mouvement en le replaçant dans son contexte. Elles traitent des problèmes démographiques, des Eglises face au problème social, du syndicalisme et de différents courants et tendances - gauchistes ou réformistes - au sein de la social-démocratie.