« Je crois au matin. » Charles Palant
Qu’en est-il de l’enfance, de la transmission, de la parole, de l’espoir, de l’humanité, soixante-dix ans après Auschwitz ? Lorsque l’analyse historique et la politique ont échoué à faire barrage à la barbarie, à vaincre l’obscurantisme, ne reste-t-il pas la création littéraire et des écrivains pour défendre la liberté de penser, de vivre et d’aimer ?
Élisabeth Brami, Noëlle Châtelet, Alexandre Jardin, Mazarine Pingeot et Alice Zeniter croisent leurs réflexions avec Charles Palant, rescapé des camps de la mort.
À l’heure où disparaissent les derniers témoins de la barbarie nazie, la littérature s’empare des mots d’un tribun qui n’a cessé tout au long de sa vie de nous exhorter à ne pas oublier les horreurs auxquelles conduisent le racisme et l’antisémitisme.
Pour que nous, lecteurs, gardions en mémoire l’extraordinaire témoignage d’un de ceux qui ont dit oui à la vie. À notre tour de ne pas le laisser s’éteindre, de le donner à entendre aux générations futures.