En cette année 1728 du Saint Empire germanique, un margrave nourrit de sombres desseins à l’égard de sa fille adoptive. Il voudrait la donner en mariage à son vaurien de fils afin de s’emparer de sa dot. Il réussirait sans doute dans ses manigances, si une tribu de Tziganes, qui campe près du château, ne se mettait en travers de ses projets. Grâce à Latso le violoniste et au sacrifice de l’ensemble de la tribu, la jeune Cécile épousera finalement l’homme qu’elle aime. Autour de ce thème romanesque, Bertrand Solet évoque avec bonheur la vie difficile des Tziganes au XVIIIe siècle, leurs coutumes, leurs travaux, et cette joie de tous les jours que leur procure un indomptable besoin de liberté.