La colère fait peur : on parle de rage, de fureur. On dit aussi de celui qui est en colère qu'"il n'est plus lui-même". Bref, face à la colère, il n'y aurait qu'une chose à faire : la combattre, l'éviter, et même l'empêcher de naître.
Mais qu'en est-il vraiment ? La colère n'est-elle pas une force de résistance et de révolte autant qu'une force d'agression et de destruction ? N'est-il pas parfois légitime, voire raisonnable, d'entrer en conflit ?
Toute la question est alors de savoir jusqu'où il nous est possible de contrôler nos colères et de nous assurer que nous ne nous trompons pas d'objet ni ne manquons nos objectifs.