Eddy Merckx est au cyclisme ce que Mohamed Ali est à la boxe, Pelé au football, et Michael Jordan au basket. Le Belge a écrasé le cyclisme de la fin des années 1960 au milieu des « seventies ».
Les surnoms en disent parfois long. Pour Eddy Merckx, ce fut le « Cannibale », qui traduisait le respect mâtiné de terreur qu’inspirait le cycliste belge, loin de l’affable et populaire « Poupou » pour
Raymond Poulidor, ou de la déférence affectueuse accordée à Jacques Anquetil avec « Maître Jacques ».
50 ans déjà depuis sa première victoire sur le Tour de France. William Fotheringham a retrouvé et interviewé les acteurs de cette incroyable domination.