Les explications couramment admises ne prêtent pas assez d’attention aux causes financières de la crise. Est-ce bien raisonnable dans un monde où l’endettement a pris de telles proportions ? D’abord facteur de prospérité, ces dettes accumulées nous ont fait basculer de l’euphorie de la croissance - le boom - au désenchantement de l’inflation et du chômage - la crise. Pour résister à la tentation de la « relance » et éviter une rémission éphémère, ne faut-il pas réinventer une orthodoxie financière ? Le retour à la croissance est sans doute à ce prix.