Les contes de Breffort appartiennent au folklore parisien. On y trouve, à toutes les pages, l’éternelle blague, la merveilleuse ironie, l’étonnante vivacité, le sifflet joyeux du citoyen des Gobelins, de Belleville, de Ménilmontant ou de Grenelle... Ils sont à la fois irrésistibles, ravissants, clownesques, incohérents, sentencieux et sages, mais dissimulent en même temps une réelle générosité et un authentique esprit de révolte. Est-il bien utile de présenter Alexandre Breffort... Tout le monde a vu, soit au théâtre soit au cinéma, « Irma la douce », devenu un succès mondial et, si l’on croit la rumeur publique, il se serait écrié le jour où il apprit le lancement du film américain : « Je suis le seul maquereau légal. J’ai une fille qui tapine pour moi dans le monde entier. »