À Caen et dans sa région, on les appelait les « Perret-douze ». Aujourd’hui, cinquante ans après, Jacques Perret se souvient et narre ses souvenirs d’enfant en culotte courte : de la guerre, du Débarquement, de son enfance, de ses impressions, des impressions et souvenirs de ses frères et sœurs et surtout il nous fait découvrir, avec pudeur, l’agenda de son papa et laisse le lecteur en haleine devant ces minutes historiques et pleines d’émois. Jacques Perret nous donne un témoignage précis et émouvant de ces moments d’exception mais il nous invite aussi à plus d’humanité et de tendresse pour l’enfant, pour tous ces enfants qui furent à tout jamais marqués dans leur corps, dans leur âme... Et dans la terre normande est cet exode, où la blessure tant physique que morale trace la tragédie d’une guerre. La Normandie au travers des villes aimées : Caen, Courseulles... toutes ces villes qui seront des points en souvenance tout le long de leur tragique exode.
