Ce livre ne veut pas être un livre polémique. Mais face à l’abondance des publications qui ont jeté le discrédit sur l’éducation ces derniers temps, l’auteur a voulu apporter une vision différente. Les jeunes, affirme-t-il, ont plus besoin d’éducateurs que de censeurs. C’est déjà un projet courageux et original. Originale aussi est sa démarche. Au lieu de se baser sur des rouages toujours un peu suspects, pourquoi ne pas lire au deuxième degré les travaux des élèves lorsque ces travaux portent sur l’éducation ? Cette méthode permet de voir à quel point les jeunes sont conscients non seulement des limites mais aussi des dangers de l’éducation. Mais elle permet aussi de voir combien ils sont lucides sur ce qu’elle apporte, et révèle incidemment comment ils en ont profité. On comprend que ces jeunes mobilisent encore l’intérêt de l’auteur, et celui-ci nous confie que son but en écrivant son ouvrage sera atteint si les lecteurs, parents et enseignants, voient autrement les jeunes et l’éducation.