Trois amis, réunis au cours d’une soirée, abordent un certain nombre de thèmes « funèbres ». Le mot « vanité » évoque ces natures mortes anciennes où, le plus souvent, figurait un crâne. Cet essai dialogué, on le voit, est une méditation sur la mort — et sur le crâne — qui est, pour Michel Butor, au fond de toute littérature. Faut-il le rappeler ? Le romancier de « La Modification », de « Passage de Milan », de l’admirable « Emploi du temps », de « Degrés », est aussi un prodigieux inventeur de formes sans cesse renouvelées et surprenantes.