Milou se croyait intouchable, régentant la petite ville de Sponge à coups de pots-de-vin, dirigeant son supermarché d’une main de fer, rudoyant son serviteur Maurice si dévoué dans leur étrange relation. Milou apprendra à ses dépens qu’une vie peut déraper, qu’il suffit d’une auto-stoppeuse pour accroître son trouble et que beaucoup l’attendent au tournant… Jean-Paul Nozière dépeint avec maestria la psychose collective de toute une communauté passant du respect servile à la haine, selon le bon vieux principe que l’on brûle souvent ce que l’on a adoré.