« Je prends au hasard vingt-six mots plus ou moins présents dans la poésie de Rimbaud de sorte, cependant, que leurs initiales correspondent aux vingt-six lettres de l’alphabet. Je regarde les phrases ou les vers d’où ils viennent et que je considère comme leur glose. J’en fais un texte où je les interprète comme s’ils me concernaient. Le miracle est que l’oracle dit vrai. La série des commentaires s’arrange en une sorte de roman où je retrouve celui de ma vie. »P.F.
De Deuil à Enfant, en passant par Gloire, Néant, Vertige ou Zanzibar, Philippe Forest propose, en vingt-six mots empruntés à l’œuvre rimbaldienne, une lecture de sa vie. Il livre ainsi une manière d’autoportrait à la fois original et virtuose.