Kouroun et Didier regardaient le garçon qui dormait et c'était Thierry, sans erreur possible. C'était son visage au nez piqueté de taches rousses, et ses cheveux châtain clair. Sur le dos de sa main droite, on voyait une cicatrice que chacun connaissait - le souvenir d'une ancienne morsure de chien... Noïm, qui ne le quittait pas des yeux, déclara calmement : Ce n'est pas Thierry. C'est son corps mais ce n'est pas son esprit. Son sommeil touche à sa fin. Ses premières pensées commencent à s'éveiller dans son cerveau. J'ai pu les entendre et ce ne sont pas les pensées de Thierry...