(Lecteur, sous les yeux de qui l'oeuvre tahitienne de Paul Gauguin passa peut-être inaperçue – tant on a peu de temps, à Paris et ailleurs, pour penser à soi, à son propre développement, à ses plus profitables plaisirs! – elle est là, je t'y ramène: le point de vue est en elle, des songeries que voici.) Dans ces toiles gonflées encore des souffles lointains qui nous les apportèrent, vivantes d'une vie à la fois élémentaire et fastueuse, c'est la sérénité de l'atmosphère qui donne à la vision sa profondeur, c'est la simplification des lignes qui projette les formes dans l'infini, c'est du mystère que l'intarissable lumière, en le désignant, irradie, révélant: une race