Enfin ! Enfin, Lucius Murena est rentré au palais. Sa mémoire est toujours vacillante, mais les drogues que Lemuria lui imposait se dissipent peu à peu, tout comme les doutes de Néron quant à l’implication de son ami dans le complot mené contre lui. Le secret qui entoure l’identité de l’Hydre, cette guerrière redoutable, désarçonne cependant l’empereur, en proie à des délires de plus en plus fréquents qui le poussent lentement jusqu’aux portes de la folie. L’ombre de la conspiration, qui ne cesse de s’étendre sur Rome, contribue également à faire vaciller la raison de Néron : tandis que l’étau se resserre, celui-ci offre à Tigellin, son ambitieux sbire, les pleins pouvoirs.
Coincé entre une femme possessive et un empereur susceptible de douter à nouveau de sa sincérité, Murena prendra-t-il les bonnes décisions ?
Un douzième tome troublant, dans lequel l’action et la délation sont reines, sublimées par un trait vif et précis.