Regroupant le plus grand nombre de textes d’Emma Goldman traduits en français, cette anthologie compose un vibrant plaidoyer en faveur du syndicalisme révolutionnaire, de l’athéisme et de l’égalité entre les sexes, ainsi qu’une charge implacable contre le patriotisme et le puritanisme. Emma Goldman y prend entre autres la défense de la pédagogie anti-autoritaire de Francisco Ferrer, elle critique sévèrement le pouvoir bolchevique en Russie et s’en prend au système carcéral, preuve d’un échec social collectif.